Ce thriller historique nous entraîne des palais aux prisons de Venise, du Mont Athos au bagne des corsaires d’Alger, de Jérusalem au ghetto de Chypre. Un grand roman d’amour et d’aventures où passion, mort, mystique chrétienne et soufie, astrologie et kabbale rythment la quête initiatique de Giovanni, le jeune paysan qui avait osé lever les yeux sur la fille des Doges. J’ai beaucoup aimé ce roman captivant.
Dans cet ouvrage, les auteurs exposent avec humour leur principe selon lequel, dans une hiérarchie, chacun sera inévitablement promu jusqu’à atteindre son niveau d’incompétence.… d’où il ne bougera plus. Conséquence logique (c’est son corollaire) : avec le temps, tous les postes seront occupés par des incompétents.
Se lit en moins de 3 heures sans interruption. A la fin du livre on est heureux de ne pas être un grand homme (ou une grande femme) et de vivre au 21eme siècle. Les détails de la mort de Louis 13 (pour ne citer que lui) font froid dans le dos (et dans le ventre !). Ecrit par un médecin sans états d’âme avec une bonne dose d’humour pour faire passer les souffrances atroces de tous ces personnages. Je conseille ce livre à tous les bien portants qui n’ont pas trop peur de la mort !
Pour Saint Augustin « le bonheur c’est de continuer à désirer ce qu’on posède »
C’est un peu le message à retenir de ce roman de Grégoire Delacourt. « Pouvoir acheter en une seule fois toute la liste de nos envies …rentrer avec toutes les choses de la liste, détruire la liste et se dire ça y est je n’ai plus de besoins, je n’ai plus que des envies désormais. Que des envies. Mais ça n’arrive jamais. Parce que nos besoins sont nos petits rêves quotidiens. Ce sont nos petites choses à faire, qui nous projetteront à demain, à après-demain, dans le futur; ces petits rien qu’on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine on sera encore vivants.
Lecture un peu ardue (pour moi) qui demande un important effort de concentration et qui laisse assez perplexe à la fin. L’érudition et la qualité littéraire sont remarquables, mais la technique d’écriture est très déconcertante. Il s’agit en fait d’une succession d’histoires, sans réel lien entre elles, mêlant fiction et réalité, avec quelques rêves farfelus comme celui d’Edith Piaf. Le ton est léger et plein d’humour, avec des questions réponses et des réflexions délirantes, absurdes ou burlesques sur la société moderne, aux premiers desquels la finance, le management japonais ou la religion. Je n’ai pas tout compris, mais malgré la difficulté de lecture, j’ai pris un réel plaisir. Il faut quand-même pas mal d’imagination pour traiter les 7 chapitres du livre dans lesquels on mêle Naruto, les Pokémon, Umberto Eco, Claude Levis Straus, James Brown, le commissaire Moulin, Léon Tolstoï, Nietzsche, Louis de Funes, Nadine de Rothschild, Béatrice Dalle,Edith Piaf,… »Gilbert Bécaud leur chanta sa chanson et les gens adorèrent le prénom Nathalie, qui fut donné massivement aux petites filles françaises durant plusieurs années. Au Fur et à mesure que ces fillettes grandissaient et prenaient de l’ampleur, le communisme s’effondra symétriquement dans les pensées. »!!!
Les entretiens proposent un art de vivre qui demeure un modèle pour le monde moderne. » Quand le naturel l’emporte sur la culture, cela donne un sauvage; quand la culture l’emporte sur le naturel, cela donne un pédant. L’exact équilibre du naturel et de la culture produit l’honnête homme ». « Gouvernement est signe de droiture. Si vous menez droit, qui osera ne pas marcher droit ? » »Parole légèrement donnée est difficilement tenue » « Qui ne se préoccupe pas de l’avenir lointain, se condamne aux soucis immédiats » « Trois sortes d’amis sont utiles, trois sortes d’amis sont néfastes. Les utiles : un ami droit, un ami fidèle, un ami cultivé. Les néfastes : un ami faux, un ami mou, un ami bavard. »
L’homme peut agrandir la Voie, ce n’est pas la Voie qui agrandit l’homme
« Une mère, la quarantaine, divorcée, légèrement dépassée. Et ses trois gosses : deux ados et une petite fille. Situations désopilantes, moments de crises et fous rires. Le portrait sans fard d’une famille du XXIème siècle. » L’écriture est légère, mais les situations sont tellement vraies que tous les parents d’ados vont reconnaitre des scènes qui leurs sont familières. C’est l’occasion de se sentir moins seul, de dédramatiser ces moments un peu difficiles où nos enfants semblent échapper à notre contrôle. Se lit en deux heures et c’est vraiment très drôle ! (Les gosses Valérie CLO)
Roman léger mais bien construit, chaque page donne envie de lire la suivante, ce livre m’a accompagné sur la plage un été et je ne l’ai lâché que pour aller nager.
Après avoir lu avec beaucoup de plaisir tous les ouvrages de Frédéric LENOIR, j’ai été un peu déçu par « le miracle Spinoza. » La première partie du livre est un peu longue et c’est seulement la deuxième partie qui analyse et qui aide à comprendre la philosophie de Spinoza.
La chambre des merveilles. (Julien SANDREL) « Le pari un peu fou d’une mère qui tente de sortir son fils du coma en réalisant chacun de ses rêves. » Tout en suivant les aventures rocambolesques de cette mère de famille, prête à tout pour ramener son fils à la vie, on attend le dénouement heureux ou dramatique. J’ai bien aimé.
L’homme qui voulait être heureux (Laurent Gounelle) « L’Homme qui voulait être heureux replace le bonheur au centre de nos préoccupations. Quand l’homme se déconnecte de la nature et se nourrit de la frénésie de la société moderne, il épuise son énergie vitale et ses facultés de récupération. Il perd alors l’essentiel, son aptitude à minimiser les problèmes. » « Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n’es pas capable, c’est à toi de choisir et de vivre ta vie »J’ai aimé ce livre qui invite à se sortir du quotidien pour s’interroger sur sa vie.
Emile ou de l’éducation (Jean Jacques Rousseau) Relu pour la quatrième ou cinquième fois, ce livre, annoté, surligné, corné est ma référence. Cet ouvrage reste d’une incroyable modernité et contient pratiquement tout ce qu’il faut savoir en pédagogie.
Un classique que j’ai eu plaisir à relire. Cet excellant roman de Georges Orwell met en évidence les dérives totalitaires du XXe siècle à travers l’histoire d’une ferme. Satire de la révolution russe, la Ferme des Animaux est une fable animalière qui vise à critiquer le système communiste : les animaux, exploités comme le prolétariat, décide de se rebeller et organisent une révolution pour prendre le pouvoir aux hommes
« L’histoire d’une femme et d’un homme originaires de la même petite ville des Vosges, en Lorraine. L’une a tout fait pour s’en éloigner, l’autre y est resté. Ce récit ultra contemporain qui use à l’excès d’anglicismes nous offrant une analyse de la société à travers les portraits d’un homme et d’une femme en pleine crise de la quarantaine ne m’a pas passionné, ni même touché. C’était un cadeau, je l’ai donc lu jusqu’à la fin qui est aussi décevante que le reste.